VMC

Extracteur d'air silencieux

Sommaire

Installation d'une ventilation 123RF / Dmitry Kalinovsky

La ventilation des logements est, le plus souvent, résolue par l’installation d’un système centralisé appelé VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). Lorsque cette solution est difficile à mettre en œuvre ou ne correspond pas aux spécificités du site, on a recours à des extracteurs (ou aérateurs) autonomes indépendants, disposés dans les pièces humides. Ces extracteurs d'air silencieux permettent d'assurer une ventilation lorsque la VMC n'est pas suffisante.

Attention : cette technique, connue sous le nom de VMR (Ventilation Mécanique Répartie) n’est, à ce jour, pas reconnue par la réglementation RT 2012, à laquelle sont soumis les bâtiments neufs. Elle n’est donc utilisable que dans l’habitat ancien ou pour la rénovation.

L'extracteur d'air silencieux, instrument de base de la VMR

D’une part, la réglementation impose des performances d’isolation thermique, phonique et d’étanchéité toujours plus draconiennes ainsi qu’une aération générale et permanente des locaux. L’influence de la ventilation devient donc prépondérante, tant au point de vue des déperditions thermiques que de celui de la perception des nuisances sonores.

D’autre part, la configuration des locaux, notamment en rénovation, n’autorise pas toujours l’installation aisée et peu coûteuse de gaines de VMC, longues, encombrantes (diamètre entre 80 et 150 mm) et difficiles à entretenir.

Les extracteurs d’air silencieux, au débit parfaitement contrôlé disposant d’un circuit d’extraction transmural court, permettent de répondre efficacement à ces impératifs avec, en prime, un meilleur bilan de consommation énergétique.

Comme pour la VMC, l’extracteur d’air silencieux aspire l’air pollué dans les pièces techniques ou humides. Un circuit horizontal s’établit depuis les pièces à vivre dans lesquelles sont ménagées des entrées d’air frais à débit calibré. Un espace libre doit donc être réservé au bas des portes de communication (détalonnage de 1,5 à 2 cm sous le bas de la porte).

Deux types d’extracteurs d’air silencieux

Deux grandes familles d’aérateurs silencieux répondent à tous les usages domestiques. Selon les modèles, ils sont installés au mur ou au plafond.

Les aérateurs intermittents

Les extracteurs d’air intermittents sont des dispositifs d’appoint aux ventilations générales et permanentes. Ils sont utiles pour l’évacuation ponctuelle et rapide d’odeurs ou d’humidité des pièces de service (WC, salles de bains, cuisine, buanderie, garage) ou d’espaces de travail et de loisirs (jardins d’hiver, serres, ateliers).

La commande de mise en fonctionnement peut être manuelle (par un interrupteur dédié ou intégré), couplée à un interrupteur d’éclairage, automatique à partir d’un taux d’hygrométrie déterminé (réglage de l’hygrostat par potentiomètre) ou activée par un détecteur de présence.

L’arrêt peut être immédiat lors de la coupure de l’interrupteur ou différé au moyen d’une minuterie (temporisation fixe ou réglable).

Note : même qualifiés de silencieux, les extracteurs d’air intermittents sont généralement plus bruyants (35 à 45 dB), que leurs homologues permanents (8 à 15 dB). Ils ne constituent pas, à eux seuls, un système de ventilation conforme à la législation.

Les aérateurs permanents

Comme leur nom l’indique, ils fonctionnent 24h/24, pour assurer un renouvellement d’air continu dans l’espace à vivre (les débits doivent être en conformité avec l’arrêté du 24 mars 1982).

Leur conception fait l’objet de soins particuliers, destinés à prolonger leur durée de vie : moteurs montés sur roulements à billes, disjoncteur thermique, protection contre les projections d’eau...

Des dispositifs annexes en améliorent sensiblement l’hygiène, le confort d’utilisation et l’esthétique : entrée d’air acoustique, vitesse de rotation réduite (pales à haut rendement), systèmes antivibrations, filtres antipoussières, clapets antiretour, très faible consommation électrique, dépoussiérage aisé, faible encombrement, etc.

Prix des extracteurs silencieux

Le prix de ces installations est variable suivant la technique employée, la qualité des composants et les volumes d’extraction.

Compter, en moyenne, entre 150 et 500 € TTC par poste d’extraction, frais d’installation (généralement très réduits) inclus.

Bon à savoir : peu énergivores, certaines VMR donnent, sous conditions, accès aux prêts « Vivrelec Rénovation » et disposent du label « Promotelec Rénovation Énergétique », qui permettent d’obtenir les certificats d’économies d’énergie (CEE).

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